Après la location, après l’accession à la propriété, c’est l’étape ultime pour beaucoup de ménages : faire construire leur propre maison ! C’est le moment de laisser libre cours à ses rêves, à sa créativité. Tout en gardant les pieds sur terre car construire sa maison ne s’improvise pas. Le point sur les démarches.
Dans l’immobilier aussi, l’argent est le nerf de la guerre. Et un projet de construction de maison suppose un financement important. Dans ces conditions, mon meilleur ami est souvent mon banquier ! Et encore plus si j’arrive avec un apport intéressant.
Lors de mon rendez-vous à la banque, je pourrai voir toutes les possibilités d’emprunts immobiliers : prêt classique, crédit in fine, prêt-relais, prêt à taux zéro… La discussion avec mon banquier sera aussi l’occasion de parler « écologie ». Je pourrai peut-être bénéficier du prêt à taux zéro renforcé (PTZ+) ou de réductions d’impôts en intégrant les réglementations énergétiques.
Pour monter mon plan de financement, je ne dois rien oublier. Bien sûr qu’il y aura le coût de la construction, du prêt bancaire ou encore du notaire. Mais je dois aussi intégrer des frais liés :
- A l’intervention de professionnels comme un géomètre ou un géologue pour ausculter mon terrain,
- A l’architecte,
- A l’achat du terrain,
- Au raccordement à différents réseaux comme les égouts ou le gaz de ville,
- Aux futures taxes que je paierai en tant que propriétaire,
- Aux éventuels intérêts intercalaires si je débloque mon emprunt en plusieurs fois, pour l’achat du terrain puis pour les travaux de construction par exemple.
Etape n°2 : trouver le terrain qui accueillera ma maison
Dès que j’ai la certitude que mon plan de financement est viable, je dois encore trouver le terrain pour ma future construction. C’est le moment de se poser une question cruciale : est-ce que je vais supporter mes voisins ou pas ?
Si oui, je peux me tourner vers un terrain situé dans un lotissement.
- La contrainte : je m’engage à construire une maison qui respecte les caractéristiques architecturales du quartier.
- L’avantage : je profiterai des voies d’accès et des réseaux déjà installés.
Si non, je choisirai plutôt un bout de terre isolé.
- La contrainte : je devrai être plus attentif sur la constructibilité du lieu en me tournant vers la mairie.
- L’avantage : je serai libre de construire la maison que je veux.
Pour élire le terrain qui accueillera le logement de mes rêves, je dois aussi regarder :
- S’il est facilement accessible,
- S’il n’est pas situé dans une zone inondable ou dangereuse. Pour ça, un tour à la mairie suffit pour consulter le Plan d’Occupation des Sols (POS) ou l’éventuel Plan Local d’Urbanisme (PLU),
- Si les limites sont bien définies pour éviter tout risque d’empiétement d’un voisin. Si besoin, je pourrai faire intervenir un géomètre pour mettre en place un bornage,
- Si le sous-sol peut supporter le poids de ma maison. Je préférerais éviter que des fissures apparaissent dès les premières gouttes de pluie parce que le sol devient trop meuble et fait bouger ma construction,
- Si ses dimensions vont me permettre d’orienter correctement ma maison pour profiter de la lumière et du chauffage naturel.
Etape n°3 : m’occuper des papiers administratifs
Sans autorisation administrative, pas de construction.
D’après l’article R421-1 du Code de l’Urbanisme, « les constructions nouvelles doivent être précédées de la délivrance d’un permis de construire« … Deux exceptions : les travaux dispensés de toute formalité et ceux qui se contentent d’une autorisation préalable.
Dans les deux cas, je dois télécharger les formulaires Cerfa qui permettent de demander une autorisation. Sans oublier les nombreuses pièces justificatives à joindre à mon dossier. Pour une déclaration préalable, je dois fournir deux exemplaires du dossier. Le quota passe à quatre pour les demandes de permis de construire.
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