Super Mario Bros, Postal, Resident Evil… Focus sur 5 des meilleures adaptations de jeux vidéo au cinéma ou en DTV. Celles qui lorgnent avec plaisir du côté du nanar comme les films qui se prennent avec réussite au sérieux. On vous nous donne son classement :
Resident Evil de Paul W.S. Anderson (2002)
Si la franchise cinématographique s’essouffle peu à peu au fil des ans, force est de reconnaître l’efficacité de cette adaptation du jeu vidéo culte signé Capcom. Une atmosphère angoissante, des combats qui envoient du pâté, un casting qui fait le job… Non, vraiment, Resident Evil premier du nom est un bon petit divertissement. De ceux qui remplissent parfaitement leur rôle de pop-corn movie efficace et sans prétention. Dommage que la suite des aventures d’Alice soit à ce point partie en cacahuète…
Postal d’Uwe Boll (2007)
Lors de sa sortie en 1997 sur PC, Postal avait fait couler beaucoup d’encre. Et pour cause : son ultra-violence ferait aujourd’hui passer GTA pour un enfant de coeur. Dix années plus tard, le roi du nanar Uwe Boll décide de l’adapter. Et à notre plus grande surprise, le fait plutôt bien. Le film n’est pas aussi gore et malsain que son aîné, mais l’ensemble est suffisamment fun et décalé pour nous régaler durant 100 minutes. Une des meilleures adaptations de jeux vidéo signée Uwe Boll.
Super Mario Bros de Rocky Morton et Annabel Jankel (1993)
On ne présente plus l’insupportable plombier à moustache qui balance du « Here we go ! » à tire-larigot. En revanche, peu ont eu la chance de poser les yeux sur son adaptation cinématographique. Réalisé à quatre mains – il fallait bien ça pour donner naissance à un tel long métrage -, Super Mario Bros est un délicieux nanar. Un film culte qui, 25 ans après sa sortie, nous fait toujours autant kiffer. Notamment grâce à ses effets visuels ratés et ses dialogues sciemment à côté de la plaque d’égout. A noter également la présence de feu Dennis Hopper, en totale roue libre. Un délice !
Silent Hill de Christophe Gans (2006)
Si Révélation 3D est indigeste au possible, son aîné, lui, est un film de genre honnête. Et efficace. Surtout lorsque l’on sait qu’il est l’adaptation du jeu vidéo d’horreur culte, considéré comme inadaptable par de nombreux fans. Univers crade, tension permanente, bestiaire dégoûtant, scénario qui tient la route… Loin de nous l’idée d’en faire des caisses parce qu’il est français, mais Christophe Gans a fait du très bon boulot avec ce Silent Hill.
Warcraft : le commencement de Duncan Jones (2016)
Sans être particulièrement médisants, nous nous attendions à une énorme bouse avec ce film. Fade et réalisée à la va-vite. D’où notre étonnement face à cette adaptation de jeu vidéo signée Duncan Jones. Epique, visuellement éblouissante et portée par un casting en grande pompe (Travis Fimmel de la série Vikings en tête), Warcraft : le commencement est un excellent divertissement. Et accessoirement un bel hommage à la franchise culte des studios Blizzard Entertainment. Chapeau l’artiste !
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