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Grossesse et Bébé

Depression post-partum : tout savoir

La dépression post-partum est une maladie qui touche aussi bien des femmes que des hommes après la naissance de leur bébé.

Les études rapportent que la dépression post-partum touche environ 7 % des mères au cours des trois premiers mois suivant l’accouchement.

Les symptômes varient selon les individus et la gravité de la dépression. Mais attention à ne pas confondre baby blues et dépression post-partum.

Baby blues et dépression post-partum : quelles différences ?

Le baby blues touche presque la moitié des jeunes mères. Il s’agit donc d’une réaction quasi normale. Il apparaît dans les trois jours après l’accouchement et disparaît après deux semaines maximum.

Si plus de la moitié des jeunes mères connaissent le baby blues, elles ne sont heureusement que 10 % à souffrir d’une dépression post-partum (après l’accouchement). Il ne faut pas confondre les deux !

La dépression post-partum est une maladie, plus longue et marquée par un état clinique plus sévère. Les symptômes varient selon les individus et la gravité de la dépression (fatigue constante, dévalorisation de soi, anxiété, isolement, etc.).

Le baby blues du post-partum

Le baby blues ou « syndrome du troisième jour » apparaît chez la mère dans les premiers jours qui suivent l’accouchement. Ces blues est dû à une réaction physiologique (chute hormonale importante) marquant la fin d’un stress physique et mental avec l’accouchement du nouveau né.

Le baby blues du post-partum : les symptômes

Il est généralement passager et dure de quelques heures à 15 jours maximum. Son pic de fréquence est donc au troisième jour (d’où son nom) après la naissance. Voici les différents symptômes pour reconnaître le baby blues :

  • crises de larmes brutales ;
  • irritabilité et sautes d’humeur ;
  • vulnérabilité ;
  • insomnie ;
  • anxiété ;

Ces différents symptômes s’estomperont au bout de 2 semaines. Mais voici toutefois quelques moyens pour vous aider à vous sentir mieux :

  • Prévenez vos proches et demandez leur de l’aide : vous ne vous sentez pas bien, vous êtes fatiguée et que vous avez besoin davantage d’aide pour les soins du bébé et les tâches quotidiennes ;
  • Prenez du temps pour vous : vous sortez d’un moment de stress, vous avez besoin de vous détendre, dormez, prenez un bain (sauf si vous avez eu une césarienne), baladez-vous, faites-vous plaisir ;
  • Faites des activités avec votre bébé : cela vous aidera à vous changer les idées, promenade extérieure, jeux, rencontre avec d’autres mamans, prendre des vacances…

Si, après ces deux semaines, vous vous sentez encore mal ou dépassée par les événements ou si vous portez peu d’intérêt à votre bébé, vous ne souffrez sans doute plus de baby blues mais plutôt d’une dépression post-partum.

La dépression post-partum

La dépression post-partum est plus grave que le baby blues. Elle peut se manifester à tout moment pendant l’année suivant l’accouchement. Plusieurs facteurs peuvent expliquer cette dépression : évènements stressants (ex : arrivée du bébé), faible estime de soi, moins grande satisfaction conjugale, problèmes financiers… Le fait qu’on se sente dépassé, voire submergé peut aussi aggraver la situation.

Dans les cas les plus sévères, elle peut aussi affecter négativement le lien d’attachement et les interactions entre vous et votre enfant. Le développement cognitif, social et affectif de l’enfant pourrait donc être affecté.

La dépression post-partum : les symptômes

  • une profonde tristesse et une envie de pleurer permanente
  • des sautes d’humeur graves, une absence de joie, une sensation d’être malheureuse
  • une fatigue constante ou des troubles du sommeil
  • un sentiment de dévalorisation ou une culpabilité excessive (impression d’être une mauvaise mère, difficulté à établir un lien avec votre bébé)
  • un sentiment d’irritabilité et de refus de votre bébé
  • un désintérêt pour les activités ou un manque de plaisir durant celles-ci
  • un changement d’appétit
  • une mise en retrait social, un isolement
  • une sensation d’être une mère (ou père)  incompétent(e), un fort sentiment d’échec, d’impuissance et d’inaptitude
  • un manque d’intérêt pour vous-même ou envers le nouveau-né
  • des idées suicidaires

Si vous présentez ces différents symptômes il est important d’aller consulter. Plus cette maladie est détectée tôt, mieux elle sera soignée. N’hésitez pas à contacter votre médecin. Un psychologue peut aussi vous aider.

N’hésitez pas à en parler avec vos proches et de leur demander de l’aide si vous ne vous sentez plus capable. Il est tout à fait normal de se sentir dépassé mais il faut retrouver un nouvel équilibre avec l’arrivée du bébé. Prenez du temps pour vous, reposez-vous, faites des activités en famille pour créer des liens.

Nos derniers conseils

  • Parlez-en à votre sage-femme : c’est son métier ! Elle saura vous rassurer, elle peut contribuer à diminuer le risque de dépression post-partum et de souffrir de troubles psychologiques après l’accouchement.
  • En parler peut vous libérer d’un lourd poids de culpabilité. Vous n’êtes pas seule! Essayer de contacter des personnes qui ont vécu la même histoire que vous, elles vous donneront sûrement d’excellents conseils (peut-être sur des groupes Facebook).
  • Entourez-vous des bonnes personnes. Amis proches, parents, grands-parents, des personnes en qui vous avez confiance. Si c’est votre premier enfant, demandez conseil à vos parents ! Ils ont peut-être vécu la même chose.

Merci d’avoir lu cet article !

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